La Compagnie QUANTA

LES CREATIONS

CORPORATE

Mise en scène : Bérengère LEPRETRE, Avec Laureline GAUMET, Christopher LENGRAND, Osman MEGHERBI, Gwenaël PRZYDATEK, Hélène VANLERENBERGHE. Création lumière : Sylvain LIAGRE

Dans la structure où se déroule cette pièce de théâtre, un supérieur hiérarchique et plusieurs employés jouent devant nous une situation dramatique. Un lieu de travail que l’on pourrait croire accueillant, mais qui par sa structure, un open-space filmé en permanence, empêche toute intimité. Un manager très zélé, qui se pense bienveillant, mais qui surveille ses employés et leur enjoint sans cesse d’augmenter leur productivité. Des employés soumis toute la journée à des pressions et contradictions mais à qui l’on assène : « L’essentiel c’est de se sentir bien. » Et dans ce lieu, cette cellule de vie, les gens se rencontrent, se parlent, se confient, se heurtent, se détestent, s’aiment.

Le travail est au coeur de nos vies : nous en avons un, nous le cherchons, nous le perdons, nous en changeons, nous y passons beaucoup de temps, nous essayons d’en améliorer les conditions. Il peut être un moteur d’épanouissement et d’émancipation, mais il est aussi parfois vecteur de souffrance. Cette pièce pose de nombreuses questions sur le travail et comment l’on s’y sent. Comment améliorer les choses dans ce lieu qui n’est pas chez nous mais où l’on passe tant de temps ? Comment établir des rapports justes et équilibrés entre les personnes qui travaillent ensemble ? Comment se respecter, comment être attentifs les uns aux autres ? Quelles conditions permettent de faire en sorte que notre travail nous engage en tant qu’être humain libre et responsable et que nous y trouvions contentement et créativité ? Que se passerait-il si un chef d’orchestre ne cherchait pas à ce que chacun de ses musiciens joue au mieux sa partition, mais à ce qu’il la joue le plus vite possible tout en ne cessant d’apprendre à jouer d’autres partitions ? Aujourd’hui l’employé est souvent soumis à des injonctions paradoxales. Résultat : il lui suffit de respecter l’une de ces injonctions pour se mettre en infraction avec l’autre. Le travailleur doit aussi être persuadé d’appartenir à un collectif – l’entreprise – alors même que cette dernière ne cesse de développer des outils venant susciter l’émulation pour ne pas dire la compétition entre les salariés et individualiser leur performance. Le thème du rapport au travail peut s’avérer finalement un thème particulièrement lourd à travailler, à voir, et à entendre alors nous nous autorisons à mettre une distance face à cette réalité et à compenser cette gravité par la présence de personnages qui nous font rire sans jamais tomber dans une description satirique du monde du travail.

Ce projet a bénéficié du soutien de la Région Hauts de France, du Département du Nord, de la Ville de Villeneuve d’Ascq, de la Condition Publique (Roubaix), la Ferme d’en Haut (Villeneuve d’Ascq), la maison Folie Moulins (Lille), l’Espace Icare (Issy les Moulineaux). 

 

Tout public. Durée : 50 minutes

Les Deux Potagers


Mise en scène par Bérengère LEPRETRE, d’après Les Deux Potagers d’Isabelle SIMON.
Avec Christopher LENGRAND, décors de Sylvain LIAGRE, Illustrations de Chloé SMAGGHE

 

« Il était deux jardinets cote à côte, en friche et à vendre. L’un fut achete par Mme Rustine et l’autre par Mme Mir. Premier samedi. Mme Mir commença aussitôt à s’affairer, à arracher, à creuser, à biner, à déverser de pleins sacs de terreaux, à aplanir. Elle travaillait d’arrache-pied dans sa combinaison rose, avec son motoculteur, sa débroussailleuse, sa pelle, son râteau, sa bineuse électrique. Mme Rustine quant à elle, arriva sur son terrain les mains dans les poches de sa salopette en wax. Elle commença par s’asseoir sur une chaise pliante, et regarder autour d’elle. Ses yeux tranquillement étudiaient le rectangle de terre, ses couleurs, ses herbes. Elle observa avec attention un hérisson qui, fait inhabituel, se promenait de jour, longeant la clôture en bois qui séparait les deux jardins. Puis elle s’accroupit au sol et ramassa un peu de terre qu’elle fit rouler entre ses doigts. Elle en mit dans sa bouche, et ferma les yeux ».

Ilustrations de Chloé SMAGGHE

Dans ce spectacle, il est question de terre…de terre nourricière. Dedié aux plus jeunes, ce spectacle porte avec énergie par Christopher LENGRAND nous interroge quant à notre manière de la considérer. Par ce prisme, notre rapport à l’alimentation est également interrogé.

 

A partir de 6 ans. Durée 30 minutes

Céleste ma Planéte


Mise en scène par Bérengère LEPRETRE, d’après l’œuvre de Timothée de FOMBELLE, Céleste ma Planète, édité chez Gallimard Jeunesse.
Avec Laureline GAUMET

« Elle est apparue un matin dans l’ascenseur. On a monté cent quinze étages en silence. Puis elle est entrée dans l’école, comme moi. Pendant la récréation, elle est restée dans la classe. Moi, penché au parapet de la terrasse de verre, je me répétais : «Ne tombe pas, ne tombe pas, ne tombe pas». J’avais peur de tomber amoureux. À l’heure du déjeuner, elle est partie et n’a jamais remis les pieds au collège. Il fallait que je la retrouve »

Quand une histoire d’amour se fait combat écologique… Une réflexion sur l’environnement et l’avenir de la planète, où l’on retrouve toute la poésie de Timothée de Fombelle.
Ce récit a reçu le Prix du Festival du livre jeunesse d’Anemasse.

Laureline GAUMET nous livre une lecture poignante d’un récit plus que jamais porteur de sens.

A partir de 10 ans. Durée 40 minutes

Une Arme dans la Tête


Mise en scène par Bérengère LEPRETRE, d’après l’œuvre de Claire MAZARD, Une Arme dans la Tête, édité chez Flammarion Jeunesse.
Avec Osman MEGHERBI, décors de Sylvain LIAGRE

A 11 ans, Apollinaire est enrôlé dans l’armée comme enfant soldat. Drogué, il commet les pires atrocités. Quatre ans plus tard, il fuit l’Afrique pour la France. Ayant obtenu le statut de réfugié politique, l’adolescent vit désormais à Paris dans un foyer d’accueil. Hanté par la barbarie de ses actes, il tait son passé et devient insomniaque. Mais le jeune homme s’accroche à un regard, à un texte, et parvient à terminer ses études. Diplôme en poche, il quitte sa structure d’accueil pour commencer une nouvelle vie. Y parviendra-t-il ?

Avec une écriture dépouillée, franche et directe, Claire Mazard nous plonge dans les abîmes d’un esprit traumatisé par la guerre. Apollinaire, garçon innocent, se retrouve du jour au lendemain dans la peau de « Conan l’effaceur » et doit apprendre à vivre avec l’innommable.

A partir de 12 ans. Durée 50 minutes

Nos Ouragans

Article La Voix du Nord du 1/12/2020 : cliquez ici pour lire l’article

Coordination Artistique et Diffusion : Florent GUIDEZ - culture@quanta.asso.fr

 

Le site de la Compagnie QUANTA est à retrouver juste ici :

 

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